Salut Xik,
J'avais d'abord posté ma question sous G5, mais je la repose ici pour garder focalisé les sujets des posts.
Ils sonnent super d'enfer tes micros et ton G5 qu'on peut entendre sur ton site (http://xik.free.fr/G5/). Chapeau !!!
Je suis en train de me construire une Strat 56 réplica et vais m'attaquer tantôt au bobinage des micros (avec du fil 0.06 émaillé de ... 1956 déniché au boulot dans les vieux trucs à jeter).
Je me demandais combien de tours tu as "mis" sur chacun de tes micros et quels sont tes commentaires à ce sujet ?
A+
Fofo
Micros Strat Xik
Salut fofo,
Tout d'abord merci pour les compliments ça fait toujours plaisir
Bon c'est vrai que ta question n'est pas trés G5 mais après tout on est dans café discut'...
Concernant le nombre de tours sur mes micros je ne le connais pas mais je dirais entre 7500 et 8500. En fait ce qui m'intéresse c'est la résistance DC du bobinage. Pour le set des samples j'ai 5,6 KOhms sur le micro grave, 5,7 sur le medium et 6 sur le micro aigue.
Pour ce qui est des commentaires, si tu n'as pas d'expérience de bobinage j'en aurais beaucoups...
Alors en vrac :
- Tout d'abord il faut se fabriquer une bobineuse, voici un photo de la mienne :
- Ensuite je dirai qu'il faut pas mal s'entrainer avant de sortir un micro, en effet le fil est trés fragile et il ne faut pas le casser sous peine de devoir recommencer le bobinage. Donc si tu n'as pas beaucoup de ton fil de 1956, je te conseil d'acheter une bobine (chez stewmac par exemple) pour te faire la main. Un truc, je passe le fil dans main main droite dans un morceau de feutrine pour régler la tension et je guide le bobinage avec la main gauche. Il faut tendre mais pas trop.
- Un truc bête mais trés important, la bobine ne doit pas tourner pendant le bobinage car le fil est beaucoup trop fin pour permettre la rotation de la bobine, donc la bobine doit être parralèle au fil et surtout pas perpendiculaire (je sais pas si je suis clair)
Le sujet est trés vaste et je ne peux pas tout te résumer en un post mais si tu as des questions, c'est avec plaisir que j'y répondrai.
En tout cas bonne chance, c'est un super trip de faire des micros et d'essayer de comprendre comment on peut s'approcher de tel type de son.
Au fait, ton fil de 1956, tu as des infos sur l'isolant ? Y'a t'il un code NEMA ou autre inscrit sur la bobine ? Le nombre de couches d'isolant est trés important pour le son final.
Tout d'abord merci pour les compliments ça fait toujours plaisir
Bon c'est vrai que ta question n'est pas trés G5 mais après tout on est dans café discut'...
Concernant le nombre de tours sur mes micros je ne le connais pas mais je dirais entre 7500 et 8500. En fait ce qui m'intéresse c'est la résistance DC du bobinage. Pour le set des samples j'ai 5,6 KOhms sur le micro grave, 5,7 sur le medium et 6 sur le micro aigue.
Pour ce qui est des commentaires, si tu n'as pas d'expérience de bobinage j'en aurais beaucoups...
Alors en vrac :
- Tout d'abord il faut se fabriquer une bobineuse, voici un photo de la mienne :
- Ensuite je dirai qu'il faut pas mal s'entrainer avant de sortir un micro, en effet le fil est trés fragile et il ne faut pas le casser sous peine de devoir recommencer le bobinage. Donc si tu n'as pas beaucoup de ton fil de 1956, je te conseil d'acheter une bobine (chez stewmac par exemple) pour te faire la main. Un truc, je passe le fil dans main main droite dans un morceau de feutrine pour régler la tension et je guide le bobinage avec la main gauche. Il faut tendre mais pas trop.
- Un truc bête mais trés important, la bobine ne doit pas tourner pendant le bobinage car le fil est beaucoup trop fin pour permettre la rotation de la bobine, donc la bobine doit être parralèle au fil et surtout pas perpendiculaire (je sais pas si je suis clair)
Le sujet est trés vaste et je ne peux pas tout te résumer en un post mais si tu as des questions, c'est avec plaisir que j'y répondrai.
En tout cas bonne chance, c'est un super trip de faire des micros et d'essayer de comprendre comment on peut s'approcher de tel type de son.
Au fait, ton fil de 1956, tu as des infos sur l'isolant ? Y'a t'il un code NEMA ou autre inscrit sur la bobine ? Le nombre de couches d'isolant est trés important pour le son final.
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bilbo_moria
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latortuefolle
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si ça t'intéresse, il y a pas mal d'infos là dessus sur le forum lutherie-amateur (fabriquer une bobineuse, type de fil, d'aimants etc...).
Ce qui est très important aussi, c'est la section du fil. Les deux paramètres importants sont l'inductance (proprotionnelle au nombre de tours) et la résistance série (proportionnelle au nombre de tour*section).
Chaque micro connu (PAF gibson, simple de strat etc...) correspond à un couple nombre de tours/résistance donné.
Après, des gens ont déjà fait des micros qui marchent avec des fils plus ou moins gros, mais si tu veux partir de datas de micros connus avant d'expérimenter ta propre sauce, il faut choisir la section du fil de cuivre qui va avec (0.063mm en général si je me souviens bien).
Ce qui est très important aussi, c'est la section du fil. Les deux paramètres importants sont l'inductance (proprotionnelle au nombre de tours) et la résistance série (proportionnelle au nombre de tour*section).
Chaque micro connu (PAF gibson, simple de strat etc...) correspond à un couple nombre de tours/résistance donné.
Après, des gens ont déjà fait des micros qui marchent avec des fils plus ou moins gros, mais si tu veux partir de datas de micros connus avant d'expérimenter ta propre sauce, il faut choisir la section du fil de cuivre qui va avec (0.063mm en général si je me souviens bien).
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fofo
- G5 bidouilleur
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Salut XiK,
Merci pour ta réponse et tes conseils avisés.
Il n'y a aucune indication sur le type d'isolant sur la bobine de "mon" fil de 1956. Comme il est rouge-brun foncé, on peut en déduire qu'il est émaillé, selon les canons technologiques de l'époque.
Je dispose d'une bobineuse 100% manuelle (= à manivelle). J'ai rajouter un guide sous la forme d'un gros oeillet dont on peut ajuster la position avec une molette filetée. Il faut rester très calme pour ne pas casser le fil. On arrive à un "rendement" d'environ 1200 tours/heure (càd 6-7h par micro). Tous les 600 tours, on enduit de vernis avec un petit pinceau pour rigidifier la bobinage et éviter la microphonie. Comme tu le faisais remarquer, il faut "freiner" le fil pour réguler sa tension. On y arrive en le pinçant très délicatement entre le pouce et l'index juste derrière le guide.
Mon fiston vient de terminer un PU de telecaster pour son lap steel. Le kit du PU vient de chez Rockinger. 8000 tours donnent une résistance DC de 6.90kOhm. On voit bien la couleur rouge du fil émaillé sur la photo ci-dessous (prise avant l'application de la dernière couche de vernis). La principale difficulté liée à l'émaillage est que l'isolant ne fond pas tout seul quand on le soude; il faut le décaper avec du papier de verre (grain env 300) avec tous les risques de casse que cela implique.
J'ai dans mes cartons trois kits de micro Strat de Rockinger. Ils étaient tous polarisés dans le même sens. J'en ai donc "désossé" un pour inverser les aimants (=> pickup reverse en position médiane, ne pas oublier de le bobiner à l'envers).
Je sollicitais tes commentaires d'avantage sur le plan sonore que réalisation. Je cherche un son quasi acoustique sur le micro manche (style l'intro de "Coming Back to Life" de Gilmour) allant à un son typé "Texas Blues" sur le micro chevalet, quitte à avoir une grande différence (=variété) de couleur entre les micros.
Cette Strat a un corp en aulne et un manche tout en érable. Je vais laisser le bois en couleur naturelle. Pour l'instant, je n'ai réalisé que le pickguard en alu, mais je vais attaquer les PU prochainement.
Quant à l'ampli (à tubes, oh!!!), j'ai quelques idées dans mes cartons et on ne devrait pas tarder à en reparler.
A+
Fofo
Merci pour ta réponse et tes conseils avisés.
Il n'y a aucune indication sur le type d'isolant sur la bobine de "mon" fil de 1956. Comme il est rouge-brun foncé, on peut en déduire qu'il est émaillé, selon les canons technologiques de l'époque.
Je dispose d'une bobineuse 100% manuelle (= à manivelle). J'ai rajouter un guide sous la forme d'un gros oeillet dont on peut ajuster la position avec une molette filetée. Il faut rester très calme pour ne pas casser le fil. On arrive à un "rendement" d'environ 1200 tours/heure (càd 6-7h par micro). Tous les 600 tours, on enduit de vernis avec un petit pinceau pour rigidifier la bobinage et éviter la microphonie. Comme tu le faisais remarquer, il faut "freiner" le fil pour réguler sa tension. On y arrive en le pinçant très délicatement entre le pouce et l'index juste derrière le guide.
Mon fiston vient de terminer un PU de telecaster pour son lap steel. Le kit du PU vient de chez Rockinger. 8000 tours donnent une résistance DC de 6.90kOhm. On voit bien la couleur rouge du fil émaillé sur la photo ci-dessous (prise avant l'application de la dernière couche de vernis). La principale difficulté liée à l'émaillage est que l'isolant ne fond pas tout seul quand on le soude; il faut le décaper avec du papier de verre (grain env 300) avec tous les risques de casse que cela implique.
J'ai dans mes cartons trois kits de micro Strat de Rockinger. Ils étaient tous polarisés dans le même sens. J'en ai donc "désossé" un pour inverser les aimants (=> pickup reverse en position médiane, ne pas oublier de le bobiner à l'envers).
Je sollicitais tes commentaires d'avantage sur le plan sonore que réalisation. Je cherche un son quasi acoustique sur le micro manche (style l'intro de "Coming Back to Life" de Gilmour) allant à un son typé "Texas Blues" sur le micro chevalet, quitte à avoir une grande différence (=variété) de couleur entre les micros.
Cette Strat a un corp en aulne et un manche tout en érable. Je vais laisser le bois en couleur naturelle. Pour l'instant, je n'ai réalisé que le pickguard en alu, mais je vais attaquer les PU prochainement.
Quant à l'ampli (à tubes, oh!!!), j'ai quelques idées dans mes cartons et on ne devrait pas tarder à en reparler.
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Fofo
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McColson
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Ton projet me semble bien pensé et bien parti, ça fait plaisir de voir des personnes qui prennent le temps de concevoir et de réaliser en ayant au préalable fait le tour des connaissances nécessaires. ça montre le bon exemple de ce qu'il faut faire pour obtenir quelque chose de qualité.J'attend avec impatience tes projets d'ampli à lampes
Question bête : Tu connais Oca, le seul autre membre suisse du site ?
..:: 
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fofo
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Tchô Oca,
Ben ça alors
, moi je viens du Val de Ruz (à 10Km au sud de la Chaux-de- Fonds pour ceux qui ne connaissent pas). On aura sûrement l'occasion de se voir.
Il m'est arrivé une aventure semblable sur AX84:
J'étais souvent en discussion sur le forum de AX84 avec un gars donc le pseudo est Wattie. Il parlait (euh... écrivait) super bien en anglais, avec des tournures de phrases, un vocabulaire et des allusions culturelles (= humour ) que seuls des anglophones de naissance peuvent maîtriser.
Puis, insidieusement, j'ai commencé à avoir l'impression que le gars connaissait assez bien la Suisse, mais comme il voyage beaucoup pour son boulot, je me suis dit que c'était normal.
Un beau jour, il crée un topic pour demander que faire avec des lampes bizarres qu'il a récupéré dans un vieux poste de radio qui traînait dans la rue un jour de ramassage des "déchets emcombrants" (furniture chunking en anglais). Je poste pour dire que je croyais que le ramassage des déchets encombrants n'existait plus qu'en Suisse et il me répond: "t'as raison, mais j'habite en Suisse, à Neuchâtel" (20Km au sud de la Chaux-de-Fonds pour ceux qui ne connaissent toujours pas leur géographie).
On s'est rencontré, il m'a présenté ses amplis DIY, un ax84 P1 et un Firefly qui sortent sur un caisson avec deux Greenback 8O , un son d'enfer.
Quand j'aurai commencé (et un peu avancé) dans la constrution de mon ampli, on pourrait organiser un amp-fest dans le coin
A+
Fofo
Ben ça alors
, moi je viens du Val de Ruz (à 10Km au sud de la Chaux-de- Fonds pour ceux qui ne connaissent pas). On aura sûrement l'occasion de se voir.Il m'est arrivé une aventure semblable sur AX84:
J'étais souvent en discussion sur le forum de AX84 avec un gars donc le pseudo est Wattie. Il parlait (euh... écrivait) super bien en anglais, avec des tournures de phrases, un vocabulaire et des allusions culturelles (= humour
) que seuls des anglophones de naissance peuvent maîtriser. Puis, insidieusement, j'ai commencé à avoir l'impression que le gars connaissait assez bien la Suisse, mais comme il voyage beaucoup pour son boulot, je me suis dit que c'était normal.
Un beau jour, il crée un topic pour demander que faire avec des lampes bizarres qu'il a récupéré dans un vieux poste de radio qui traînait dans la rue un jour de ramassage des "déchets emcombrants" (furniture chunking en anglais). Je poste pour dire que je croyais que le ramassage des déchets encombrants n'existait plus qu'en Suisse et il me répond: "t'as raison, mais j'habite en Suisse, à Neuchâtel" (20Km au sud de la Chaux-de-Fonds pour ceux qui ne connaissent toujours pas leur géographie).
On s'est rencontré, il m'a présenté ses amplis DIY, un ax84 P1 et un Firefly qui sortent sur un caisson avec deux Greenback 8O , un son d'enfer.
Quand j'aurai commencé (et un peu avancé) dans la constrution de mon ampli, on pourrait organiser un amp-fest dans le coin
A+
Fofo
Whaaa une bobine vintage 8O 
Bon je suis désolé mais je risque d'avoir du mal à te donner des conseils car ta méthode de bobinage est complétement différente de la mienne et cela va forcément jouer dans le son final. En effet ma bobineuse doit tourner à environ 6 tours secondes et il me faut en gros 20 minutes pour faire un micro. Je n'aime pas bobiner plus lentement car j'ai du mal à gérer la tension du fil. Evidemment je n'ai pas besoin de vernir en cours de bobinage, opération qui risque d'avoir un effet sur le résultat.
De plus, un des éléments les plus importants pour avoir plutôt tel type de son est le fil et je ne connais pas ton fil (single coated ou poly coated ?).
Enfin bon je vais quand même te donner mon avis.
Tout d'abord, 6,9 KOhms en 8000 tours, cela fait plus penser à du AWG43, à moins que tu ais étiré ton fil lors du bobinage, ce qui m'étonne dans la cas d'une bobineuse manuelle...
La question est surtout de savoir si ton fil est single coated (une seule couche d'isolant) ou polycoated. J'utilise du single coated pour avoir un son "hendrixien" ou "Gilmourien" genre strat 69. A contrario j'utilise du polycoated pour un son plus "vaughanien" genre strat 59. Il est quasiment impossible de savoir si c'est du single ou du polycoated. Il faudrai voir le volume occupé par une bobine de 6 KOhms.
Le fil des micros de strat 56 était du heavy formvar, donc un polycoated, en AWG 42 (0,063 mm); un fil trés orange, donc pas le même que toi et avaient en moyenne 8012 tours pour une impédance de 5.98 KOhms.
source : http://www.provide.net/~cfh/pickups.html
Personellement, pour un micro manche naturel, j'utiliserai du polycoated pour une résistance à 5,7 / 5,8 et du single coated vers 6 / 6,2 kOhms pour un micro chevalet à la Gilmour. C'est une config trés polyvalente.
Comme je te le disais, je ne compte pas les tours, je juge la résistance "à l'oeil" selon l'épaisseur du bobinage et je dénude un peu de fil pour vérifier à l'Ohm-mêtre, je débobine ou remet un peu de fil pour atteindre la résistance voulue. Comme tu le dis il faut faire super gaffe en ponçant le fil, c'est comme ça que je me suis retrouvé avec un micro à 5 KOhms et un autre à 5,4
enfin ça m'a permis de tester ces résistances et ça ne fait pas de mauvais micros, mais je préfère tout de même les micros autours de 5,7.
Si j'ai un conseil à te donner pour ta bobineuse, à part passer à l'electrique (putain 7 heures ! ), c'est de tourner ta bobine de 90°, en effet le fil est beaucoup trop fin pour permettre la rotation de la bobine, dans ton cas ça passe car tu tournes trés lentement mais si tu augmente la vitesse tu vas forcément casser le fil.
Voici mon support de bobine, la bobineuse est à droite de la bobine, la bobine ne tourne pas.
Bon je suis désolé mais je risque d'avoir du mal à te donner des conseils car ta méthode de bobinage est complétement différente de la mienne et cela va forcément jouer dans le son final. En effet ma bobineuse doit tourner à environ 6 tours secondes et il me faut en gros 20 minutes pour faire un micro. Je n'aime pas bobiner plus lentement car j'ai du mal à gérer la tension du fil. Evidemment je n'ai pas besoin de vernir en cours de bobinage, opération qui risque d'avoir un effet sur le résultat.
De plus, un des éléments les plus importants pour avoir plutôt tel type de son est le fil et je ne connais pas ton fil (single coated ou poly coated ?).
Enfin bon je vais quand même te donner mon avis.
Tout d'abord, 6,9 KOhms en 8000 tours, cela fait plus penser à du AWG43, à moins que tu ais étiré ton fil lors du bobinage, ce qui m'étonne dans la cas d'une bobineuse manuelle...
La question est surtout de savoir si ton fil est single coated (une seule couche d'isolant) ou polycoated. J'utilise du single coated pour avoir un son "hendrixien" ou "Gilmourien" genre strat 69. A contrario j'utilise du polycoated pour un son plus "vaughanien" genre strat 59. Il est quasiment impossible de savoir si c'est du single ou du polycoated. Il faudrai voir le volume occupé par une bobine de 6 KOhms.
Le fil des micros de strat 56 était du heavy formvar, donc un polycoated, en AWG 42 (0,063 mm); un fil trés orange, donc pas le même que toi et avaient en moyenne 8012 tours pour une impédance de 5.98 KOhms.
source : http://www.provide.net/~cfh/pickups.html
Personellement, pour un micro manche naturel, j'utiliserai du polycoated pour une résistance à 5,7 / 5,8 et du single coated vers 6 / 6,2 kOhms pour un micro chevalet à la Gilmour. C'est une config trés polyvalente.
Comme je te le disais, je ne compte pas les tours, je juge la résistance "à l'oeil" selon l'épaisseur du bobinage et je dénude un peu de fil pour vérifier à l'Ohm-mêtre, je débobine ou remet un peu de fil pour atteindre la résistance voulue. Comme tu le dis il faut faire super gaffe en ponçant le fil, c'est comme ça que je me suis retrouvé avec un micro à 5 KOhms et un autre à 5,4
enfin ça m'a permis de tester ces résistances et ça ne fait pas de mauvais micros, mais je préfère tout de même les micros autours de 5,7.Si j'ai un conseil à te donner pour ta bobineuse, à part passer à l'electrique (putain 7 heures !
), c'est de tourner ta bobine de 90°, en effet le fil est beaucoup trop fin pour permettre la rotation de la bobine, dans ton cas ça passe car tu tournes trés lentement mais si tu augmente la vitesse tu vas forcément casser le fil.Voici mon support de bobine, la bobineuse est à droite de la bobine, la bobine ne tourne pas.
Alors je n'y connais rien en bobinage, mais j'ai souvent trainé chez des bobineurs. Il y a une remarque commune interssante : le décapage du cuivre émaillé pour soudure!
Ben chez les sous traitants que je cotois, dans un petit flacon, ils disposent d'un produit avec un petit pinceau il mettent le cuivre à nu en moins de temps qu'il faille pour l'écrire, et dans des sections bien inférieures aux votres.
ça ressemble à un acide qui bouffe le vernis sans attaquer le cuivre.
Je me renseignerais du nom de ce produit.
Ensuite j'ai vu une autre méthode, l'imprégnation sous vide: afin de maintenir les spires en place dans des mini selfs ou des transfos de 50 kVA, le tout est immergé dans le vernis et mis sous vide. Les interspires se remplissent et les immobilisent. Ensuite égouttage et sechage en étuve. Nettoyage obligatoire.
Quoi d'autre encore, ah oui, c'est impressionnant les bobineuses, surtout à la vitesse où ça va avec le guide fil oscillant, il faudrait moins de 20 secondes pour remplir vos micros, mais tout est asservi, la bobine contenant le fil de cuivre est motorisée et un palpeur calcule la vitesse de rotation en fonction du taux de remplissage, la tension de fil se fait par passage de celui ci entre 2 plaques de feutre dont le serrage est réglable.
Je ne sais pas si ça peut vous donner des idées, mais j'essayerai de faire un reportage photo s'ils me l'autorise.
Ben chez les sous traitants que je cotois, dans un petit flacon, ils disposent d'un produit avec un petit pinceau il mettent le cuivre à nu en moins de temps qu'il faille pour l'écrire, et dans des sections bien inférieures aux votres.
ça ressemble à un acide qui bouffe le vernis sans attaquer le cuivre.
Je me renseignerais du nom de ce produit.
Ensuite j'ai vu une autre méthode, l'imprégnation sous vide: afin de maintenir les spires en place dans des mini selfs ou des transfos de 50 kVA, le tout est immergé dans le vernis et mis sous vide. Les interspires se remplissent et les immobilisent. Ensuite égouttage et sechage en étuve. Nettoyage obligatoire.
Quoi d'autre encore, ah oui, c'est impressionnant les bobineuses, surtout à la vitesse où ça va avec le guide fil oscillant, il faudrait moins de 20 secondes pour remplir vos micros, mais tout est asservi, la bobine contenant le fil de cuivre est motorisée et un palpeur calcule la vitesse de rotation en fonction du taux de remplissage, la tension de fil se fait par passage de celui ci entre 2 plaques de feutre dont le serrage est réglable.
Je ne sais pas si ça peut vous donner des idées, mais j'essayerai de faire un reportage photo s'ils me l'autorise.
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fofo
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Salut XiK et Vitriol,
Merci pour ces infos et le link. Je vais étudier tout ça pour trouver un compromis vu que mon fil semble légèrement plus résistif que la moyenne.
A nombre de tours égal, un fil plus résistif diminue le facteur de qualité du circuit RLC que constitue le PU. Sa pointe de résonance est ainsi moins marquée avec comme effet un son plus "plein" (un peu comme un single coil P90 comparé à single coil de Strat).
J'ai bien essayé de tourner la bobine de 90° mais comme les flasques sont en bois, le fil croche dans les aspérités et pète tôt ou tard
Vitriol, le nom de ce produit m'intéresse vivement. Je regarderai de mon côté si les anciens à mon boulot ont des infos.
A+
Fofo
Merci pour ces infos et le link. Je vais étudier tout ça pour trouver un compromis vu que mon fil semble légèrement plus résistif que la moyenne.
A nombre de tours égal, un fil plus résistif diminue le facteur de qualité du circuit RLC que constitue le PU. Sa pointe de résonance est ainsi moins marquée avec comme effet un son plus "plein" (un peu comme un single coil P90 comparé à single coil de Strat).
J'ai bien essayé de tourner la bobine de 90° mais comme les flasques sont en bois, le fil croche dans les aspérités et pète tôt ou tard
Vitriol, le nom de ce produit m'intéresse vivement. Je regarderai de mon côté si les anciens à mon boulot ont des infos.
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