maitrepo a écrit :J'ai relevé:
"En l'absence d'une charge d'espace ou si la charge d'espace est insuffisante, le gradient de potentiel, à proximité de la cathode qui n'est plus protégée par la charge d'espace, est tel que les electrons vont-être directement arrachés de la surface de la cathode.
euh... la cathode est un métal, je vois pas bien comment on peut dire que les e- sont arrachés de la surface et non du coeur de la cathode... par définition un métal a ses électrons délocalisés sur tous les atomes, d'où sa conductivité élevée. D'autre part, même si on arrache un e- du coeur de la cathode, avant de sortir de la cathode, il passe par la surface. On fait comment la différence entre un e- venant du coeur passant par la surface et un e- venant de la surface? Ils ont pas la même couleur???
maitrepo a écrit :"Ces electrons arrachés directement aux atomes.
il faudrait savoir, ils sont directement arrachés de la surface ou directement arrachés aux atomes??? Quels atomes? De la surface ou du coeur??
maitrepo a écrit :"vont se précipiter vers la surface
la surface de quoi?? De la cathode? Du film d'oxyde qui recouvre la cathode? De l'anode??
maitrepo a écrit :par paquets
là c'est de la science fiction. Dans la cathode, c'est un métal, il n'y a donc pas de "paquet" d'électrons, ils sont délocalisés. Et même si ce n'était pas un métal, le principe de Pauli on en fait quoi (physique quantique, en gros, impossibilité d'avoir deux électrons aux même endroit)? La répulsion électrostatique entre deux charges du même signe???
maitrepo a écrit :entrainant littéralement la matière dans leur sillage. La couche d'oxydes est irrémédiablement detruite, c'est la fin du tube.
bon, en imaginant que cette affirmation est vraie, en réécrivant la physique "science fiction" de cet auteur, en se basant sur ce que je crois savoir sur les oxydes et les métaux, et en comblant les vides par des intuitions que j'espère raisonables, voici mon interprétation de cette idée:
La cathode est un métal. Les e- forment donc un nuage que l'on peut déplaçer et accélérer comme on veux. La HT accélère donc les e- de ce nuage qui sortent alors de la cathode pour arriver dans l'oxyde avec "de l'élan".
L'oxyde est très probablement un semiconducteur.
-A chaud, il a un comportement conducteur, dans le sens e- délocalisés par agitation thermique, c'est à dire pouvant se déplaçer facilement. Pas de probleme, les e- provenant de la cathode traversent la couche d'oxyde sans faire de dégats.
-A froid, l'oxyde est isolant, avec donc ses propres e- non délocalisés mais piégés autour des atomes. Ils ne peuvent se déplaçer, et si on les déplace de force, ils heurtent sans cesse à la matière. A partir d'une certaine HT, bien que la couche d'oxyde soit isolante, des e- sont arrachés du métal que constitue la cathode, et traversent de force, avec leur élan du à la HT, la couche d'oxyde. Il s'ensuit des chocs importants entre les e- provenants de la cathode et la matière de l'oxyde, ce qui le détruit progressivement par désintégration.
Si j'en ai perdu en cours de route, je peux le refaire en plus "light".
Tout ça pour dire que l'idée de la couche d'oxyde de la cathode qui se détruit en cas de HT à froid, l'idée me va. Reste à savoir à partir de quelle HT.
Pour le stand by, autre méthode que l'on rencontre, mais je sais pas si ça peux vous aider: sur le point milieu du secondaire HT (à condition bien sûr qu'il y en ait un...). Sinon, c'est pas les trainwreck qui ont aussi le standby après la première capa (qui sont en fait deux en série équilibrées par des R en //...)?