Mikka a écrit :Cependant si la grille de suppression retient les électrons de seconde émission une partie des électrons de première émission arrivant de la cathode sont largement captés par la grille écran puisqu’elle se retrouve à un potentiel plus positif par rapport à la cathode que l’anode elle même.
Comme on peut le voir sur la courbe de la datasheet GE que tu as posté, celà n'est vrai que pour des Ua très faible devant Ug2.
Le pire des cas supposé étant celui où Ig2 = Iamax.
Mouai... Pour moi, j'ai l'impression qu'il est pas prêt d'arriver celui là

Si on regarde la courbe, à Ug1 = 0V , Ua est minimum à disons 75V (en imaginant que la droite de charge passe bien dans le coude) et pour Ug2 = 400V et Ug1 = 0V, on a Ia = 310mA d'un côté et Ig2 = 50mA de l'autre.
Et tu vas voir que si tu considères les choses de cette manière, tes résistances de grille-écran vont être BEAUCOUP plus grosses qu'en te basant sur ton affirmation qui fait grimper le courant en flèche et fais donc descendre ta résistance de grille-écran a des valeurs communes, ce qui, entre-nous, t'arrange bien pour appuyer ta théorie.

Mais les hypothèses de départ sont-elles exacte ?!! 8O
Donc je maintient que cette affirmation Ig2max = Ia est bancale dès le départ, c'est écrit sur les courbes
Que cherchons nous donc à faire ?
Faire chuter Ug2 de sorte que Ug2 < ou = à Ua lorsque g1=0V
Je ne te suis pas sur ce point. Pour moi, on cherche surtout à éviter que G2 n'excède sa dissipation maximale sur une période complète.
A partir de ce moment là, si on considère le pire cas, tout le monde semble s'accorder à dire qu'il s'agit de signaux carré en classe B d'amplitude telle que Ug1 = 0V sur la 1/2 période considérée. (comme ça, pas d'histoire d'angle de conduction ni rien...

)
Auquel cas, la grille écran à 400V, Ua = 75V, on aurait un courant Ig2 = Ig2max = 50mA et une dissipation instantanée de 20W, qui, ramener sur une période, fait une dissipation moyenne de 10W.
Or, on cherche une dissipation moyenne de 5W.
Si on baisse Ug2 à 250V (je prends cette valeur car on a les courants Ia,Ig2 = f(Ua) paramétrés en Ug1 ), on atteinds un courant Ig2max = 25mA et Ua peut maintenant descendre jusqu'à 40V (et oui, parce que si on modifie notre Ug2 en dynamique, on modifie aussi notre swing possible de Ua dynamiquement... il faut y penser !)
Donc, 25mA @ 250V, ça fait une dissipation instantannée de 6,25W soit une dissipation moyenne de 3,12W pour une Rg2 de 6kohms...
On est ultra-safe, donc on peut réduire la résistance !
Etant donné que Ig2 semble proportionnel à Ug2, on peut s'amuser à chercher Ig2 @ Ug2 telle que Pg2inst = 10W
Pour Ug2 = 300V, on peut s'attendre à un courant Ig2 de 33mA et une puissance instantanée de 9.9W soit une puissance moyenne de 4.95W.
On doit donc droper 100V sous 33mA donc mettre une résistance de 3k, et c'est là qu'on observe que mon cheminement ne mène à pas grand chose de correct, mais merci de m'avoir lu jusqu'au bout
Si ça a le mérite de faire avancer le schmilblik, ce sera toujours ça de pris
