Finales en grille commune
Posté : 26 janv. 2010, 18:08
Bonjour,
Une petite idée pour faire de la classe à courant de grille...
La façon la plus "orthodoxe" consiste à moduler la grille avec un tube basse impédance (ou FET...) soit en liaison directe ou par transfo inter-étage...
Mais...
On peut aussi relier la grille des finales à la masse et insérer un MOS dans le circuit de cathode avec la source modulant le tube (MOS à canal P donc).
Un schéma vaut mieux qu'un long discours :
http://www.hiboox.fr/go/images/musique/ ... 8.gif.html
La polarisation de l'étage final est assurée par celle du PMOS.
La seule contrainte c'est qu'il devra tenir la puissance au repos puisqu'il sera parcouru par le même courant que le tube de puissance mais avec une tension VDS bien moindre.
Une alim négative de faible valeur et pas forcément stabilisée (si c'est une pentode) est requise pour aller chercher les Vgk positifs et masquer la tension de déchet du PMOS.
Plusieurs avantages :
En configuration suiveur, les MOS n'introduisent pas de distorsion "harsh" puisque copie conforme du signal d'entrée (sous réserve de ne pas arriver dans le coude du MOS).
L'impédance de sortie au niveau de la source du PMOS vaut pour mémoire 1/gm soit 5 ohms 8O tout au plus pour les gros MOS. Pilotage de la cathode sans problème...
Comme la modulation s'effectue sur la cathode, la tension Vg2k n'est pas tout à fait constante : on a une très légère contre réaction locale sur l'écran.
Les inconvénients :
Ne pas craindre une éruption de boutons à la vue d'un semi-conducteur dans un schéma à tubes!!!
Retourner sa veste vous avez dit?

Une petite idée pour faire de la classe à courant de grille...
La façon la plus "orthodoxe" consiste à moduler la grille avec un tube basse impédance (ou FET...) soit en liaison directe ou par transfo inter-étage...
Mais...
On peut aussi relier la grille des finales à la masse et insérer un MOS dans le circuit de cathode avec la source modulant le tube (MOS à canal P donc).
Un schéma vaut mieux qu'un long discours :
http://www.hiboox.fr/go/images/musique/ ... 8.gif.html
La polarisation de l'étage final est assurée par celle du PMOS.
La seule contrainte c'est qu'il devra tenir la puissance au repos puisqu'il sera parcouru par le même courant que le tube de puissance mais avec une tension VDS bien moindre.
Une alim négative de faible valeur et pas forcément stabilisée (si c'est une pentode) est requise pour aller chercher les Vgk positifs et masquer la tension de déchet du PMOS.
Plusieurs avantages :
En configuration suiveur, les MOS n'introduisent pas de distorsion "harsh" puisque copie conforme du signal d'entrée (sous réserve de ne pas arriver dans le coude du MOS).
L'impédance de sortie au niveau de la source du PMOS vaut pour mémoire 1/gm soit 5 ohms 8O tout au plus pour les gros MOS. Pilotage de la cathode sans problème...
Comme la modulation s'effectue sur la cathode, la tension Vg2k n'est pas tout à fait constante : on a une très légère contre réaction locale sur l'écran.
Les inconvénients :
Ne pas craindre une éruption de boutons à la vue d'un semi-conducteur dans un schéma à tubes!!!
Retourner sa veste vous avez dit?
