les classes d'amplifications

Lieu d'échange pour la rédaction d'articles sur l'amplification à lampe.

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Aheu
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Message non lu par Aheu »

Si ce sont les boogie qui sont comme cela, par contre j'ai pas verifié si la paire en classe A l'etait rééllement (marketing quand tu nous tiens) mais le principe est là.

Après faudra voir car je crois que certain simul classe ont une paire en EL34 et l'autre en 6L6 avec un transfo spécifique pour avoir la bonne impédance sur chaque type de tube.
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latortuefolle
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Message non lu par latortuefolle »

j'ai quelques schémas de boogie, je vais jeter un oeil ce soir.

Dans l'immédiat, je mets cet exemple de coté puisque ce n'est pas vraiment une nouvelle classe, et pourquoi pas le rajouter une fois que le reste sera ok.
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McColson
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Message non lu par McColson »

Bon ça me semble intéressant et plutot bien parti, en effet le boulot de Jark est très bien, j'avais un peu zappé.
Cet article a pour but de déboucher sur le calcul des droites de charges en PP classe A puis AB.
Pour éviter d'assommer celui qui va lire l'article je pense qu'il serait intéressant d'en montrer le moins possible sur ce calcul. Concentrons nous sur les définitions en reprennant éventuellement le site de Jark, je vais lui demander pour les authorisations, avec des exemples au niveau du signal.
Pas besoin de recopier un ampli connu, puisque les datasheets te donnent toutes les données pour construire le schéma d'un PP en A ou AB, et les projets du site peuvent très bien etre repris pour les articles (MI18 par exmeple). Le top serait de garder la même structure et de montrer la droite de transfert avec le point en classe A et en classe AB avec en parallèle une image du signal sur chaque branche du PP (screenshoot d'oscillo par exemple).

Soyons exhaustif, clair et précis, ... en gros ;-)

On sait qu'en SE on est en classe A (cf. mon article sur les droites de charges chapitre I ou II), donc on peut juste marquer une phrase pour el rappeler.
Ensuite je verrais bien la présentation d'un PP (simple PP), et une 1ère partie : classe A avec sous chapitres : définition, droite de transfert, point de polarisation, screenshoot du signal sur chaque branche.
2ème partie : Classe B : définition, point de polarisation, rare en amplification guitare basse.
3ème partie : Classe AB : définition, droite de transfert, point de polarisation, schreenshoot sur chaque branche du PP. Parler rapidement classe AB1/AB2
Phrase de transistion : Ampli boogie classe A/AB

Conclusion et ouverture sur le chapitre suivant qui sera "Droites de charges PP classe A" sur le même principe que les chapitre I et II.

Perso c'est ce que j'avais en tête, sachant que dans 90% des cas on parlera de PP en classe A et en classe AB, en amplification guitare ou basse.

Enfin pour les screenshoot d'oscillo, faudrait demander à f_da, charpy ou oca en simulation avec leur G1 car on peut le biaser facilement et rapidement dans les classes abordées.

PS : Les articles ont pour but de rendre accessible la théorie, penser donc à trouver le compromis entre un travail sérieux et indigeste, et un travail effleuré et inutile ;-)

EDIT : Authorisation de citer le doc de Jark OK, merci à lui.
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latortuefolle
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Message non lu par latortuefolle »

OK, donc tourner le contenu de l'article du style:
les différentes classes de PP:
Voici le schéma de ce qu'est un PP
Definition, et description technique pour chaque classe

Pour chaque cas une figure avec un PP modèle, en cathode ou fixed, à voir, toujours le même, mais dont on change la valeur du bias et de la load. Autour de chaque figure, une petit dessin du signal d'entrée sur chaque branche, la datasheet d'une lampe avec reporté le point de pola, la droite de charge etc..., et une image du signal après chaque lampe, une image du signal en sortie de transfo de sortie. Le tout en visuel, sans equation, et avec envoi aux chapitres futurs pour plus de détails. Juste assez pour comprendre les différence, sans empiéter sur les futurs chapitres qui iront plus loin dans chaque cas.

Super l'idée des screenshot d'oscillo! Dans l'immédiat je commence à travailler les figures avec des dessins, puis on remplacera par les vraies images!

Quid du SE en //?

Edit: je mets aussi les droites de charges, ou pas?
Si je les mets pas, ça va manquer pour la définition des différentes classes, car par exemple un classe B avec une load de classe A, ça va pas sortir beaucoup de watts, et l'inverse va bruler... je propose juste de donner une valeur de load our chaque schéma et tracer la droite de charge pour pouvoir décrire le swing du signal pour chaque classe, sans rentrer dans le calcul. Juste visuel, laisser la partie calcul/conception/mise au point pour les prochains chapitres.
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McColson
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Message non lu par McColson »

Oui ça me semble une bonne base sachant qu'il faudra surement retourcher au fur et à mesure.
Par contre pour le schéma prend le MI18 en fixed bias par exemple et puis tu prends les valeurs du MI18 pour la classe AB et tu changes les valeurs de bias et d'alim et de transfo de sortie (quoi que faut voir si c'est proche) et tu montre en classe A la même structure. Le sujet de l'article c'est pas le PP, ce sont les classes, qu'on ne perde pas de temps sur le PP. Recopie la partie puissance (même pas le déphaseur) et roule.

(Attention de ne pas recopier directement des passages d'aiken, on a l'autorisation de traduire ses articles mais on est tenu de le traduire en entier sans rien rajouter ni enlevé, donc gaffe).

En plus la différence PP SE a été abordé dans la traduction d'aiken faite par terb_ ;-)
Pour le SE// oublie le purement et simplement c'est redondant avec le SE.


Pour les droites de charges, je sais aps si tu as lu les cahier LED, mais si tu met le doigts dedans tu va pas t'en sortir, perso je prendrais pas de temps pour ça, je mettrais juste la droite de transfert (c'est à dire celle de gauche sur les data de chez JJ) avec le point de polarisation. Le top serait de faire en sorte de pouvoir réutiliser les fichiers pour les chapitres suivants, donc faudrait le faire correctement, mais voit déjà ce qui est faisable on verra ensuite.
Le swing et tout ça c'est pour les chapitres suivants.
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Message non lu par latortuefolle »

ok!

EDIT:
McColson a écrit :Pour les droites de charges, je sais aps si tu as lu les cahier LED, mais si tu met le doigts dedans tu va pas t'en sortir, perso je prendrais pas de temps pour ça, je mettrais juste la droite de transfert (c'est à dire celle de gauche sur les data de chez JJ) avec le point de polarisation. Le top serait de faire en sorte de pouvoir réutiliser les fichiers pour les chapitres suivants, donc faudrait le faire correctement, mais voit déjà ce qui est faisable on verra ensuite.
Le swing et tout ça c'est pour les chapitres suivants.
non je n'ai pas lu les cahiers de LED, d'ailleurs ça m'intéresse grandement...

En fait c'est ce qui me fait peur, les droites de charges. En partant d'amplis connus comme ceux que j'ai cité plus haut, on connait les load, HT, bias etc... y'a qu'à reporter sur un graph pour le montrer et décrire qualitativement les différences.

Par contre, partir d'un MI18 par exemple, et modifier la plarisation pour un montage A ou B sans référence, je me sens beaucoup moins capable de le faire: sans vérifier que niveau swing et droite de charge ça passe c'est prendre le risque de montrer un exemple faut, donner un point de polarisation abbérant. Mais si on peut trouver un schéma de PP d'el84 en classe A, un autre en classe B ou au moins un peu plus B que le AB ( :wink: ), ça pourrait rouler. Il est pas question de copier et montrer les schémas d'amplis commerciaux, mais d'avoir des points de pola en PPel84(Va, Vg1, bias et Load) des différentes classes dont on soit sûr, et les reporter sur le MI18.

On peut peut-être ne pas parler de la load pour l'instant, mais il faut quand même être sûr des exemples, surtout si on veux les réutiliser après...

Donc si vous avez des schémas de PP d'el84 classe A et classe B, fixed ou cathode bias, avec voltages, et éventuellement load du primaire du transfo de sortie pour la suite...
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charpy
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Message non lu par charpy »

faut pas trop se prendre la tete avec ces classes pour les amplis de gratte : de toute facon ils irront probablement en satu donc les classes ne veulent plus rien dire :cry:

c'est surtout pour les ampli hifi et les ampli de modulation (AM et FM) que ca a une réelle importance en terme de rendement et linéarité.

c'est bien de savoir que ca existe de pencher pour plutot A ou plutot AB (B étant impossible en pratique avec les tubes). Mais franchement AB1 ou AB2.... je préfèrerai parler de bias chaud ou froid en AB ca revient a peu prés au meme et c'est la que la "chaleur" des lampes prend du sens...
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Message non lu par latortuefolle »

charpy a écrit :faut pas trop se prendre la tete avec ces classes pour les amplis de gratte : de toute facon ils irront probablement en satu donc les classes ne veulent plus rien dire :cry:

c'est surtout pour les ampli hifi et les ampli de modulation (AM et FM) que ca a une réelle importance en terme de rendement et linéarité.

c'est bien de savoir que ca existe de pencher pour plutot A ou plutot AB (B étant impossible en pratique avec les tubes). Mais franchement AB1 ou AB2.... je préfèrerai parler de bias chaud ou froid en AB ca revient a peu prés au meme et c'est la que la "chaleur" des lampes prend du sens...
Tu n'exagère pas un tout petit peu? :wink:

Sans doute que niveau son, entre un A biasé un peu froid avec une load un peu faible et un AB avec beaucoup de recouvrement, je suppose que ça change pas grand chose, en tout cas j'ai pas l'expérience pour juger... mais pour le choix de la load, si, c'est très important pour que l'ampli soit viable.

Maintenant c'est clair, classe A et classe B sont des extrêmes, dans la réalité pour les amplis du premier type il y a toujours une variation du courant de bias avec le volume, et pour ceux du second il y a souvent un petit courant de repos... mais tout de même, du point de vue de la conception, il y a de réelles différences.

De toute façon, même si sur le papier on est pur classe quelque chose, dans la pratique on est limité par les standards de résistances, la load qui en fait n'est pas constante en fréquence, le sag de l'alim, etc... etc... mais ça fait pas de mal de partir d'une base saine et de bien connaitre les différences typiques.

Pourquoi dis-tu que B avec des lampes c'est impossible? On peut biaser un ampli pour avoir un courant nul au repos, non? Pas possible?

AB1 ou AB2 c'est lié au fait que la grille 1 soit de pola positive ou non et non à la chaleur du bias, non?

Edit-erratum: les paroles du maitre concernant AB1/AB2
"A "1" suffix indicates no grid current flows, while a "2" suffix indicates grid current flows for some part of the cycle. "
Ca a un intéret en ampli guitare? Je veux dire, ça se rencontre?
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Jark
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Message non lu par Jark »

J'ai même été carrément flatté d'être cité ici !
C'est pas certains boogie qui sont comme ça?
Je confirme: le Simul-Class est même un des brevets déposés par Randall Smith. Il n'y a a priori que Mesa à pouvoir l'utiliser.

En parlant du père Smith, je suppose que tout le monde a lu son "Class A explained" ? Si vous ne le connaissez pas, vous serez privés de Nutella:
http://www.mesaboogie.com/US/Smith/MESA ... ooklet.pdf

C'est un excellent exposé sur les classes d'ampli à tubes.

Du même auteur, dans la même collection:
http://www.mesaboogie.com/US/Smith/biasadjust.html
qui explique pourquoi le bias fixe c'est mieux et qu'il faut donc acheter des Boogies.

et :
http://www.mesaboogie.com/US/Smith/bad_attitude.html
qui explique pourquoi les combinaisons 6V6/EL84 c'est mieux, et qu'il faut donc acheter des Boogies.

Le meilleur pour la fin:
http://www.mesaboogie.com/US/Smith/point-to-point.html
qui explique pourquoi le point-to-point a des limites, que Mesa n'utilise le point-to-point qu'à bon escient, et qu'il faut donc acheter des Boogies.

Pour équilibrer tout ça, il faudrait aller faire un tour dans les articles de Rivera et Soldano, qui sont tout à fait capables de démontrer le contraire...
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Spinoo
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Message non lu par Spinoo »

Salut,

Je passe en méga coup de vent, pour moi ce qu'a écrit latortuefolle est très bien si on le place dans un autre article et non dans un article dédié. Il faudrait peut-être rajouter les rendements typiques de ces 3 classes, histoire de.
Si on commence à faire un article dédié sur les classes on ne s'en sortira jamais comme dit charpy entre les A, A1, A2, limited A, A/B1, A/B2 blablabla
Je suis contre l'idée d'illustrer des classes par des montages style machin ou style machin, car même si l'idée est plaisante elle va contre le peu d'innovation qui nous reste. En effet il faut bien distinguer la théorie et ses implémentations possibles, et citer des amplis Fender ou Gibson en exemple peut mener facilement à un amalgame chez le lecteur du c'est comme çà qu'il faut faire, exemple la confusion aujourd'hui entre pseudo classe A et cathode bias.

Le premier qui me met le Simul-Class au niveau hiérarchique d'une classe d'amplification :evil: :wink:

[HS]
Mon PC est en rade et la journée c'est recherche de taf, donc je ne suis plus du tout présent ; néanmoins comme je vois qu'il y en a qui se sentent chauds pour se faire mal avec de la bonne grosse théorie contactez-moi si vous voulez que je vous file le Radiotron Designer's Handbook 4 (quand j'aurai mon new PC) :!:
[/HS]

Je vais de ce pas postuler chez MESA Boogie pour apprendre comment rendre les aigus plus soyeux en jouant sur les capacités parasites entre pistes double face.
:P
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Aheu
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ha ouais le simul classe est pas une classe d'amplification ! C'etait juste un exemple cité pour illustrer l'utilisation des classe en amplification guitare.
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Jark
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Message non lu par Jark »

comment rendre les aigus plus soyeux en jouant sur les capacités parasites entre pistes double face.
Ouais, ça, je pense que c'est la plus belle trouvaille marketing de Randall Smith :lol:

Cela étant, il y a une réalité avec ces PCB: ce sont des double face sans aucune boucle de masse, et cette fameuse masse se répand dans les espaces vides pour faire blindage. Mais ça, ce n'est pas spécialement propre à Mesa.

Pour le reste, il leur arrive comme aux autres de faire des boulettes de conception: les 4 EL84 en Classe A montées sur le PCB du Caliber, au bout de quelques années, ça a tendance à tout brunir autour...
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McColson
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Message non lu par McColson »

Alors latortue, ça avance, tu t'en sors ?
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latortuefolle
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Message non lu par latortuefolle »

ouaip, ça avance doucement.

Hier soir j'ai posé Load line et point de pola pour un PP el84 en fixed bias sous 300V, d'après les datasheet de phillips de 69 si je me souviens bien. Dès que je trouve quelques minutes j'en fais des images que je poste ici.

Je sais que le MI18 est plus vers 320V, mais pour du classe A d'el84 bien symétrique sous 320V ça commence à être dur si on veut un bias optimal et surtout si on veut que ça se voit sur les courbes des datasheet.

Bon, pour le contenu de l'article, les avis des uns des autres est parfois contradictoire. Avant de reprendre la rédaction, j'attends d'autres avis si possible. Sinon je tenterais de mettre les observations de chacuns.

De toute façon, ce que je fais pour cet article, si on ne le met pas dedans, ça pourra servir pour les suivants.

Edit: les datasheet de l'el84Ei reprennent celles de la phillips 69, avec en plus un A sous 250V, avec un bias correspondant à la dissipation max, avec un input de 4.7Vrms. Donc un beau classe A d'école. Mais je pense que ce serait mieux d'arriver à tout montrer avec la même HT: 300V.

Je fini les images et je vous poste ça.

Edit2:

Voici les images d'après les datasheet Ei/phillips69:

Classe A 250V, 4.7Vrms en input, 5.2kohms de Load par lampe, 6W:
[img=http://img222.imageshack.us/img222/3785 ... kn2.th.jpg]
Classe AB 300V, 10Vrms en input, 4kohm de Load par lampe, 17W:
[img=http://img206.imageshack.us/img206/4395 ... ed2.th.jpg]
Classe B 300V, 10Vrms en input, 4kohm de Load par lampe, 17W:
[img=http://img215.imageshack.us/img215/2728 ... xq7.th.jpg]

Le classe A est sous 250V, il faut donc le refaire sous 300V. En plus il est pas hyper symétrique, mais bon ça va.

Le AB est peut-être un peut trop proche du A pour être bien pédagogique, il faudrait le biaser un peu plus froid, plutot à 70% et donc baisser un poil la load.

Le B, c'est un peu n'importe quoi. On est super froid. Je suppose qu'ils ont donné ça pour rester sur un input de 10Vrms et la même load que le AB.

Je propose de baisser pas mal la load afin que la courbe de Load vienne tangenter la courbe de dissipation max. Eventuellement baisser encore un peu le bias pour que la différence soit bien nette avec le AB. Là on est à environ 1 pour 5 entre repos et à fond. A ce moment là la puissance pourrait être notablement plus forte qu'en AB.

J'ai quand même du mal pour la classe B. Je crois qu'il y a quelque chose que je n'ai pas encore compris sur la coupure de la lampe, et sur le fait que l'on ne peut avoir de réel B en lampe. Je sais pas si c'est le probleme de la pola de g1 qui a toujours une limite max qui fait que l'on est jamais avec 0mA au repos, ou/et le fait qu'un PI de 12AX7 ne peut pas dépasser un certain voltage RMS de sortie, et donc ne peut driver un étage de puissance qui serait réellement en B.
En effet, le probleme de la classe B, c'est que si on veut un bias vraiment froid, style avec un rapport de 1 pour 10 entre au repos et à fond, et pouvoir pousser la lampe vers la saturation, il faut un sacré inpout RMS.

De manière générale, si on dessine de "vrais" étages de puissances A, AB ou B, l'input RMS varie énormément entre les différentes classes. On est pas obligé de le dire dans cette partie, mais il faudra savoir pour la suite que l'on ne peut pas utiliser le schéma du MI18 pour le transformer en A ou B sans changer le PI afin de changer l'input des lampes de puissances.

Pour la théorie on s'en fout, mais si ça doit aboutir vers des exemples pratiques pour les prochains articles en reprenant les exemples de celui-ci, il faut savoir qu'il faudra changer le design PI.

Les courbes que je montre ici ne sont pas les courbes que je propose de mettre dans cet article. C'est juste pour que l'on se mette d'accord sur les points de pola/load sur lesquels on choisi de se baser avec une topo de type MI18. A voir après ce que l'on dit et ne dit pas dans cette partie et dans les suivantes.

Je poste les images des points de pola/load sur lesquels je propose de se baser dès qu'elles sont faites (pour l'instant tout est dans un fichier powerpoint, il faut passer sous coral par exemple pour en faire des images etc...).
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Message non lu par latortuefolle »

Bon je me permets de ne pas editer le message précédent car je vais poster la nouvelle version de l'article.

Pour ce que j'ai dit sur le PI dans le précédent post, c'est une connerie pour le MI18 ca le master se trouve après le PI, ça en fait donc un très bon amplis pour tester un changement de classe.

J'ai pas ajouté le simul classe ne trouvant pas où le caser. Si quelqun a une idée.
J'ai mit ni valeurs de HT, de load, de bias, ni courbe de transfert ou de charge. Je trouve que ça complique et oblige à aborder ce qui doit se trouver dans les prochains chapitres. Mais si vous insistez, je m'y mets. A savoir qu'à priori on doit pouvoir polariser le MI18 en A, AB ou B en restant avec une tension de plaque autour de 300V.

Je n'ai pas repris les lampes pour les nuls car je ne vois pas bien l'intéret de faire un article si c'est pour recopier un autre. Le boulo de jark sera tout de même à citer en ref et j'ai fait dans la conclusion un renvoi concernant le PP, le transfo de sortie et la théorie en général.

A vous de voir si vous voulez en faire un article ou pas, que je le développe encore, ou au contraire laisser tout comme c'était au debut et l'insérer ailleurs comme l'a suggéré spinoo.

Et concernant la classe B, je ne me sens toujours pas à l'aise sur ce que je dis.

Donc voilà la nouvelle version:

"Introduction :

Dans les chapitres précédents traitant des droites de charges, le cas des étages amplificateurs à lampes uniques a été étudié en détails. La polarisation des lampes de préamplification et des étages de puissance « single ended » n’a donc plus de secrets pour vous.
Il reste maintenant à traiter de la polarisation et des droites de charges pour les autres topologies d’étages de puissances. On ne se limite alors plus seulement aux amplificateur à lampe unique classe A, mais on va également rencontrer des amplificateurs classe AB, B, AB1, AB2, B2... Les choses se compliquent.

Avant d’aller plus loin, l’objet de ce chapitre est donc d’introduire les différences entre les 3 principales classes d’amplification rencontrées en guitare ou basses : classes A, B et AB.

Classe A:

Définition :

Un amplificateur de classe A est un amplificateur dont, même au maximum de son volume, à tout instant, chacune de ses lampes est traversée par un courant.
Autrement dit, chacune de ses lampes fonctionne sur la totalité du cycle du signal d’entrée sans jamais se trouver bloquée.

Nombre de lampes et type de couplage :

Un amplificateur de classe A peut avoir un nombre paire ou impaire de lampes. Ses lampes peuvent fonctionner soit en parallèle, chacun des tubes amplifie alors la même partie du signal en même temps, soit antiparallèle (montage Push-Pull), où la moitié des tubes amplifie les alternance positives quand l’autre moitié amplifie les alternances négatives et vis versa.

Point de polarisation en classe A :

Pour que les tubes fonctionnent sur la totalité du cycle du signal d’entrée quelque soit le volume, chacune des lampes doit être polarisée à équidistance entre sa limite de saturation et sa limite de blocage (courant nul) : elle doit amplifier de manière symétrique le signal.
D’autre part, puisque chacune des lampes amplifie de manière symétrique les alternances positives et négative, l’amplification d’un signal AC n’entraîne pas de composante DC additionnelle par rapport au courant de bias de repos. Autrement dit, le courant de bias est constant quelque soit le volume. On peut alors se permettre de régler le courant de bias à sa valeur maximum admise par la lampe, c’est à dire la valeur correspondant à la dissipation maximum de la plaque et de la grille écran de la lampe.

Autres particularités :

Les phénomènes de "sag" dus à l'alim, qui consistent en une baisse de la tension lors d'un fort appel de courant par l'amplificateur, sont alors quasi inexistants puisque le courant de bias reste constant.

Afin que l’on ne dépasse jamais la puissance maximum admise par la lampe, une autre condition doit être respectée : l’impédance AC du primaire du transformateur de sortie qui fait office de résistance de plaque doit être à la valeur exacte correspondant à l’inverse de la pente de la courbe de dissipation au point de polarisation donnée.

Avantages et inconvénients :

Il existe beaucoup de légendes autour du « son classe A ». Pour des raisons de mode et de marketing, beaucoup d’amplificateurs du commerce dont le courant au repos est réglé par une résistance de cathode ("cathode bias"), sans boucle globale de contre réaction, sont vendus comme des amplis classe A. Les particularités que l’on associe donc souvent au fait que ces amplis soit de « classe A » sont en fait liées à leur topologie.
Techniquement, c’est le montage amplificateur avec le rendement le plus faible car il consomme toujours la même puissance électrique quelque soit la puissance sonore restituée.
On le choisi pourtant parce qu’il colore le son d’une manière particulière, la distorsion n’ayant pour source que la distorsion de saturation de la lampe (lorsque l’amplification cesse d’être linéaire), sans distorsion de coupure (lorsque l’une des lampes s’arrête ponctuellement d’amplifier) que l’on peut rencontrer dans le cas des amplificateur de classe AB ou B.

Classe B :

Définition :

Un amplificateur de classe B est un amplificateur dont, sans signal d’entrée, aucun de ses tubes n’est traversé par un courant. Il en ressort que chacune de ses lampes n’amplifient que la moitié du cycle du signal d’entrée.

Nombre de tubes et type de couplage :

Pour pouvoir amplifier la totalité du signal d’entrée, il faut que le nombre de lampes soit paire et qu’elles soient couplées antiparallèlement (push-pull), autrement dit que la moitié des lampes amplifie les alternances positives lorsque l’autre amplifie les alternances négatives.

Point de polarisation en classe B :

L’objectif est donc qu’au repos il n'y ait aucun courant qui traverse les lampes, mais que le moindre signal en entrée induise un courant. Dans la pratique, on règle donc le courant de bias au repos à une valeur extrêmement faible, à la limite du blocage de la lampe.

Autres particularités :

Lorsqu’une lampe se met à amplifier du signal, elle le fait de manière asymétrique (elle amplifie la moitié positive du signal et coupe la partie négative), ce qui induit une composante de courant DC qui s’additionne au courant de bias de repos. A pleine puissance, un montage classe B se met donc à demander beaucoup plus de courant à l'alimentation qu'au repos. Les phénomènes de "sag" dus à l'alim prennent alors une part non négligeable de la signature sonore de ce type d'amplificateurs.

Au repos, le courant de bias, autrement dit la puissance dissipée par la lampe, est nul ou quasi nul. L’impédance AC du primaire du transformateur n’a plus besoin d’imposer une dissipation constante de l’anode, elle peut au contraire permettre que cette dernière augmente. Pour que l’amplificateur fonctionne à pleine puissance, il faut juste que cette impédance du transformateur de sortie limite la dissipation de l’anode à volume maximal pour que cette dernière ne dépasse jamais, même à volume maximum, sa valeur maximale préconisée.
Cette impédance est donc significativement plus faible que dans le cas de la classe A.

Avantages et inconvénients :

Le principal avantage sur les autres classes d’amplification est que c’est la classe d’amplification qui permet d’atteindre les puissances maximum possibles avec une lampe donnée.
La contrepartie est que l’absence de recouvrement des signaux amplifiés par les lampes antiparallèles induisant une distorsion typique due à la coupure des lampes qui n’est pas agréable à l’oreille.

Classe AB :

Définition :

C’est le cas intermédiaire entre les limites que sont classe A et classe B.
Un amplificateur est de classe AB lorsque chacune des lampes se trouve à un moment donné dans un état bloqué sur une durée de moins de la moitié du cycle du signal d’entrée.

Nombre de tubes et type de couplage :

Comme pour la classe B, si l’on veux que l’amplification soit symétrique, il faut un nombre paire de tubes, la moitié amplifiant les alternances positives du signal d’entrée lorsque l’autre amplifie les alternances négatives. Autrement dit, un couplage antiparallèle des lampes : un montage de type push/pull.

Point de polarisation:

Comme pour la classe B, le bias au repos est en dessous du bias maximum correspondant à la dissipation maximum de l’anode permise par la lampe, typiquement entre 60 et 80%.

Particularité :

Ici aussi l’impédance AC du transformateur de sortie doit être plus faible que dans le cas de la classe A si l’on veut avoir toute la puissance possible : elle doit permettre le courant de bias DC d’augmenter avec le volume. Mais plus forte que dans le cas d’un montage classe B si l’on ne veut pas dépasser la dissipation maximum de plaque préconisée pour les lampes utilisées.

Avantages et inconvénients :

Techniquement, cette classe d’amplification combine le meilleur des deux mondes : la puissance et le rendement sont beaucoup plus importants qu’en classe A et le recouvrement du signal amplifié par les lampes antiparallèles permet d’atténuer la distorsion lié au blocage des lampes.
C’est la classe d’amplificateurs de loin la plus répandue.

Conclusion :

On peut résumer par le schéma suivant les différentes classes d’amplification dans leur régime linéaire (avant saturation) :
Image
Il s’agit d’un amplificateur à pentode de type Push-Pull à deux lampes, comme le MI18 par exemple. En rouge sont représentés schématiquement les signaux en différents points du circuit. Les signaux d’entrée arrivant sur chacune des deux lampes sont déphasés de 180ª (l’étage déphaseur n’a pas été représenté). Chaque lampe amplifie donc son signal d’entrée, symétriquement pour le classe A, assymétriquement pour les deux autres, et le primaire du transformateur recompose le signal total en remettant en phase les deux signaux.
Pour plus de détails sur le principe du montage Push-Pull, du transformateur de sortie (ou de manière générale sur les différentes classes et les amplis guitare à lampes), vous pouvez aller visiter l’excellent article de Jark de techniguitare sur son site « Les lampes pour les nuls » ( http://lampes.pourlesnuls.free.fr ).

Dans la pratique, en amplification guitare, la différence entre classes est beaucoup plus nuancée. En effet, la définition théorique se fait sur le régime linéaire d’amplification. Hors en guitare ce qui nous intéresse c’est justement ce qui se passe lorsque les lampes commencent à saturer, car c’est alors qu’elle distordent et ainsi sculptent le son d’une manière agréable à nos oreilles.
Si l’on veut faire saturer un amplificateur classe A sans distorsion de blocage, il va falloir dissymétriser l’amplification en décalant légèrement le point de polarisation vers la saturation plutôt que vers le point de blocage. Le bias DC va donc augmenter légèrement à fort volume, le courant de bias au repos devra donc être légèrement en dessous de sa valeur maximum. Malgré tout cette dissymétrisation reste beaucoup plus faible que dans le cas d’un amplificateur de classe AB.
A cause de leur forte distorsion de blocage les amplificateurs réellement en classe B sont très peu utilisés en guitare. Ce sont plutôt des amplificateurs de classe AB avec des courants DC de bias de repos faibles, et des impédances AC du transformateur de sortie faibles également afin de permettre au courant de bias DC d’augmenter fortement avec le volume. Cela permet d’atténuer la distorsion de blocage tout en augmentant la puissance de sortie par rapport à un amplificateur de classe AB qui serait biasé autour de 70%.

Néanmoins, du point de vue technique de la conception, si l’on veux respecter les spécifications des lampes, des différences importantes existent même entre un amplificateur de classe A un peu assymétrique, de classe AB au bias bien chaud et de classe AB au bias bien froid de plus forte puissance. Ces différences concernent le choix de la polarisation (du courant de bias DC au repos), et surtout de l’impédance AC du transformateur de sortie qui conditionne le fonctionnement en régime AC, ce que nous allons voir plus en détails dans les prochains chapitres sur les droites de charges.

Malgré tout, on peut trouver pas mal d’exemples de constructeurs qui n’hésitent pas à aller au delà des spécifications des lampes au profit du son ou du coût de fabrication.

C’est bien souvent au delà de la limite que l’on trouve le SON.
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