Je reviens vite fait sur la droite classe A qui croise la courbe Pmax : dans ton cas, ça se joue à un poil de cul, donc pas la peine de t'embêter...
Mais si c'était plus franc, il te suffirait de diminuer le courant de bias, ce qui aurait pour effet de translater cette droite vers le bas, pour ne pas avoir de soucis.
Sinon je confirme les dires de bilbo, on a rarement la puissance de sortie théorique quand on passe au proto, c'est souvent un peu en-dessous quand on est en classe AB, à moins d'avoir dimensionné l'alim comme un furieux (donc transpalette obligatoire pour balader l'ampli !)
(ceci dit, la différence entre 60 et 70W est de 0.67dB, soit peau de zob

)
Par contre, mieux vaut fixer dès le départ la tension d'anode qu'ajouter une résistance, ça évite justement d'avoir trop de sag ou de perte de puissance sur les grosses attaques.
bilbo_moria a écrit : et encore une difficulté : la formule P = U^2 / R restera valable en régime sinusoïdal (pour tenter de voir si ton ampli sort 60W ou une valeur différente), mais quand ça va se mettre à saturer, je ne sais pas trop comment on mesure cette puissance ni quelle valeur cela a en soit (par exemple, en saturation max signaux carrés, je pense que P = U^2 crête / R ...)
Euh, P = U^2 / R est toujours valable, on prend toujours Urms hein
C'est le mode de calcul qui change :
- en sinus, Urms = Umax / sqrt(2)
- en carré, Urms = Umax
(et c'est là que l'oscillo numérique qui calcule Urms tout seul comme un grand te fait plaisir !

)
Ce qui explique au passage qu'un ampli qui sature peut envoyer 2 fois plus de puissance que le même ampli en clean, en gardant la même amplitude de signal !