Effectivement, avec le condo, pas besoin de se faire des noeuds au cerveau, on prend les 0.4W et pis c'est tout.
Dans le cas où on n'aurait pas de découplage, les 0.9W correspondent à la puissance instantanée max ! Inversement, on tombera sur une conso de 10mA, donc 0.1W sur l'autre alternance du signal... Mais ces valeurs ne sont atteintes que sur des durées infimes qui ne mettent pas en danger les résistances (inertie thermique, toussa toussa)
On va donc s'occuper de la puissance moyenne, voire même de la puissance RMS, pour dimensionner les composants. Et là, ça change pas mal la donne :
- en moyenne, la conso reste de 20mA, donc Pmoy = 0.4W
- en RMS (le plus représentatif), on trouve une valeur de 21.2mA pour la conso, d'où Prms = 0.45W
Bref, une 1W suffirait toujours largement...
Maintenant, le truc fun : si tu inverses tes valeurs, en prenant un courant de repos à 10mA et une amplitude de 20mA, ça change tout, alors que ta valeur max (30mA) est la même ! Irms passe à 17.3mA, soit Prms = 0.3W (pour une puissance moyenne de 0.1W)
Et ça, c'était donc pour du signal sinusoïdal, en carré on dissiperait 0.5W dans les 2 cas
Puissance des Rk dans l'étage de puissance
Re: Puissance des Rk dans l'étage de puissance
Le signal utile c'est celui que tu veux amplifier, au contraire de ta polarisation qui représente une perte d'énergie.
Si tu as le condo dimensionné pour couper les fréquences, alors il le gère, et ta résistance de cathode ne voit plus que la polarisation.
Ce dont je parlais et que A-Wai a précisé, c'était dans le cas où tu n'as pas de condo justement.
François